Le 12 décembre 2013, un évenement de prestige a été présenté à l’Hôtel de Ville de Paris.
Guidées par des comédiens déguisés - Pourim Shpil oblige -, près de 600 personnes ont pris place dans un joyeux brouhaha, dans la sompteuse salle des fêtes. On remarque Michel Alessio et Christian Hottin du Ministère de la Culture qui suivent le projet aux côtés du Collectif , quelques élus et les représentants de plusieurs institutions juives dont la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et le FSJU qui soutiennent financièrement le projet.
Officiellement ouverte par Pierre Schapira, adjoint chargé des relations internationales, des affaires européennes et de la francophonie représentant la Mairie de Paris, la soirée est animée par Fanny Barbaray, présidente de la Maison de la culture yiddish - Bibliothèque Medem et Léopold Braunstein, président du Centre Medem - Arbeter Ring dans un joli duo mêlant le yiddish et le français.
Ils sont rejoints sur scène par les représentants des autres associations membres du Collectif - Valérie Steinay, présidente de l’AACCE, Henri Battner, président du Farband et Claude Hampel, vice-président du Cercle Bernard Lazare - pour la présentation de la génèse du projet.
La soirée se poursuit, alternant illustrations visuelles et sonores du Pourim Shpil venant du monde entier et conférences.
Celle d’Yitskhok Niborski porte sur la langue yiddish ; Jean Baumgarten se penche plus spécifiquement sur le Pourim Shpil tandis que la salle se prêtant au jeu, manifeste bruyamment dès que le nom d’Haman le maudit est énoncé ; Michèle Tauber termine en évoquant notamment le renouvellement de la Bible en la faisant sortir de l’histoire, en l’implantant dans l’univers du quotidien, la littératoyreh…
Nos deux « compères animateurs » reviennent alors pour commenter l’avancement des démarches, les perspectives du projet et les objectifs à atteindre.
Ils laissent la place à la chanteuse Shura Lipovsky, venue des Pays-Bas avec le groupe Novaya Shira qui concluent la soirée en musique, véritable régal d’émotion…
Et c’est autour d’un cornichon-hareng-vodka, emblématique de la cuisine ashkénaze que tout le monde s’est séparé.
Pari réussi pour les organisateurs et bénévoles, les petites mains et les gros doigts qui ont fébrilement et passionément préparé cette soirée !